BOYNEXTDOOR - HOW?

Boynextdoor est de retour avec un album, 2nd Episode : HOW?. Cet episode est dans la continuité de “Who!” et “Why...” , Who! parlant du premier amour tandis que Why... exprimait le chagrin amoureux lors d’une rupture. Ce nouvel album clôture la trilogie d’une histoire d’amour et fait la passerelle entre le cœur brisé et l’excitation du sentiment amoureux, tout en profitant de sa vie. Sorti le 15 avril 2024, c’est un album qui a un genre plutôt pop. Zico (PDG de KOZ entertainment) a aidé aux compositions des musiques avec Jaehyun, Taesan et Woonhak. Il existe trois versions différentes du photoshoot toute en rapport avec l’amour et avec des designs originaux. “Wind” exprime le phénomène anormal qu’une femme peut créer. La version “Fire” exprime l’explosion et la frustration d’avoir des sentiments qu’on ne peut pas contrôler. La dernière version Earth montre des étudiants en uniforme.


C’est avec cette ambiance que l’album commence avec “OUR”. Cette chanson introduit l’album dans un style hip-hop, avec des lyrics qui dépeignent les sentiments d’excitations et les ressentis lors d’une rencontre ou du premier rendez-vous avec quelqu’un. Ce sentiment de gène, cette envie de faire la conversation pour briser ce silence : “Breaking the ice alone in a hot place”. Ce moment dure, tout en sachant qu’il va se finir par une rupture “Now it’s time for us to part”, qui n’est pas forcément éternelle : “See you next time see ya”. Il y a une ambiguïté faite entre une rupture qui est définitive et une rupture du moment, où les personnes vont continuer de se parler plus tard.


L’EP continue avec “AMESIA”. Une musique parlant du cercle de querelles et de disputes existantes dans une relation : “Oh we bite and scratch, always argue”. C’est une dispute relationnelle mais aussi une mésentente intériorisé avec la personne elle- même. Un conflit interne avec une mélange de confusion, frustration et de regrets de cet amour, tout en étant attiré et attaché à cette personne. Le titre fait référence donc à l’amnésie, des pertes de mémoires, mais celles-ci sont conscientes avec cette conviction d’oublier ces disputes. On est sur une ambiance d’instrumentale de guitare grattée accompagnée de percussions rythmées. S’ensuit la b-side “So let’s go see the stars”, chanson préférée de l’une de nos rédactrices. Elle dépeint le tableau de l’amour, ce désir romantique, cette envie de passer du temps avec cette personne qui nous est chère. C’est avec un genre synth-pop, avec un synthétiseur tout le long de la mélodie que le narrateur parle de moments qu’il vit à fond et qu’il apprécie, comme les étoiles brillantes dans le ciel sombre de la nuit longue, les couchers de soleils. Tous, sont des métaphores du rêve et de magie, qui amplifie la magie de ces rencontres. “With you, late nights, it's full of starlight. Sunsets, it's full of dreams, yeah”. C’est lors des absences ou lorsque le narrateur vit ce moment seul, qu’il sent un vide, les couchers de soleil lui semble fadent, la vie lui est fade : “Without you, late nights don't mean a thing, yeah”.


C’est avec un genre hyper-pop que l’album continue avec le Title Track : “Earth, Wind & Fire” - qui existe en version coréenne et anglaise. C’est une chanson qui évoque les éléments, la Terre, le Vent et le Feu, qui forment la nature, ce qui est à l’essentiel de la vie. L’amour est aussi abordé avec cette confusion, cette envie que le sentiment soit réciproque et cet attachement à la personne qu’on aime. L’originalité est dans le refrain, où la deuxième partie est accélérée et bien chantée en live, malgré la vitesse. Cette partie coupe la chanson, mais ajoute ce côté joyeux tout en exprimant une déclaration de sentiments : “Baby, boo, my sweetie, darling, think I love you more”. Ce morceau est accompagné d’un MV montrant plusieurs scènes qui se passe dans des lieux froids, chauds ou alors dans l’espace, en référence au titre. Le clip est filmé d’une façon particulière avec pleins d’effets et de fonds verts, tout est tellement bizarre que la normalité devient singulière. 


Le prochain b-side est “l i f e i s c o o l”, sur une vibe qui rappelle “Lazy Song” de Bruno Mars, avec un style old school après le changement du tourne disque. Le sens parle de la vie qui est plaisante, heureuse et de profiter de ces moments avec ses amis : “Singing, laughing, life is short”. Vivre sa vie pleinement. “Dear. My Darling” est la chanson, qui clôture HOW?. La frustration de cette chanson est grande, quand on sait qu’elle ne dure qu’1min40. Mais ce sont dans ces courtes minutes qu’ils arrivent à transmettre un message dans une lettre. Une lettre qui rappelle les temps anciens, lors de déclarations amoureuses, pour ajouter à ce geste romantique, le rythme est ternaire et rappelle celui d’une valse. La valse, ce moment de rapprochement, de contact avec son partenaire, qui montre donc une relation existante. Le contenu de cette lettre est cependant tout autre. C’est une rupture qui se passe d’une bonne manière. “You're not darling anymore”. Les dernières paroles “My darling you” font rappel à Darl+ing de Seventeen, leurs aînés de chez Hybe. Cette chanson à la fois porteuse d’un message triste, se finit sur une bonne note et montre que toutes les ruptures ne sont pas obligées de mal finir.

Cet album montre de nouveau l’identité du groupe, avec des timbres de voix, des rythmes et un concept qui lui est propre. Boynextdoor nous montre toujours cette curiosité qu’ils ont pour le monde.

Rédaction: Julia

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